Algérie, manoeuvres au sommet (source LeMatin DZ)

hadjoudj et madjoudj continuent la danse infernale

Qui arrêtera la fuite en avant suicidaire des aventuriers du clan présidentiel, après la mascarade du 17 avril 2014, qui est en train de tourner à la tragédie grosse de tous les risques pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales ? Le peuple, l'opposition, l'ANP ?

Apparemment, ces prédateurs sont plus puissants que ces trois entités et ils vont continuer à les humilier davantage en affaiblissant considérablement notre pays, qui a connu une régression dangereuse dans de nombreux domaines et dont le Président est devenu la risée des médias étrangers. Au lieu donc de reconnaître l'incapacité de leur chef à assumer ses fonctions en raison du lourd handicap physique, mental et moral dont il souffre depuis le mini-AVC qui l'a frappé fin avril 2013 et de demander pardon au peuple algérien pour les abus, méfaits et forfaits commis depuis 1999, ces prédateurs refusent l'alternance et le changement dont l'Algérie a vitalement besoin aujourd'hui. Pourquoi ? Tout simplement dans le seul but de ne pas avoir à rendre compte de leur gouvernance chaotique depuis leur avènement au pouvoir en avril 1999, dans les conditions scabreuses que l'on sait. Ils préfèrent recourir à tous les stratagèmes et artifices légaux et illégaux, pour ne pas avoir à céder le pouvoir, qui les a rendus fous à lier, comme la corruption généralisée, la fraude massive, la mise à la retraite d'office des cadres de la nation, dans tous les secteurs de la fonction publique et leur remplacement par des cadres inexpérimentés et à la compétence souvent douteuse mais soumis à leur volonté prédatrice. Tout comme ils dilapident tous azimut les réserves en devises du pays, accumulées grâce à une exploitation intensive des ressources non renouvelables du pays, notamment les hydrocarbures. Enfin, ils accordent des concessions importantes aux partenaires étrangers afin d'acheter leur silence sur leurs différents abus, contre lesquels l'opposition politique, la société ainsi que l'écrasante majorité du peuple algérien, qui a boudé les élections qu'ils ont organisées, s’est mobilisée pacifiquement et durablement. Ces aventuriers iront-ils jusqu'à imposer au peuple algérien, par un énième fait accompli, comme le laissent entendre des observateurs avertis du paysage politique algérien, le frère cadet du Président Bouteflika ? Le scénario est en train de se mettre en place. Car pourquoi pas finalement ? L'appétit vient en mangeant et, selon l'un de ces observateurs, les Bouteflika auraient un appétit de géant En tout état de cause, dans ce jeu de positions, les aventuriers du clan présidentiel, sans aucun doute plus audacieux que leurs nombreux adversaires déclarés ou dans l'ombre, auraient déjà une bonne longueur d'avance.